Pages
Galerie

Scooter Terrot

14 Juin Scooter Terrot

Scooter-125-VMS-2-1954-gris-terrot-01-

Histoire de l’entreprise…

La société Terrot naît en 1887 à Dijon où elle conçoit d’abord des machines à tricoter. Elle se lance ensuite dans la production de bicyclettes qui seront fabriquées jusque dans les années 70. Au début du 20ème siècle, Terrot s’intéresse à l’automobile mais aussi aux tricyles et motocyclettes.

Lors de la Première Guerre Mondiale, l’Etat prend le contrôle des usines après avoir soupçonné Terrot d’être de connivence avec l’ennemi. En 1920, Terrot fait l’objet d’une vente aux enchères et est reprise par Alfred Vurpillot.

Deux ans plus tard, Terrot rachète la marque Magnat-Debon et commercialise des deux-temps reprenant la base de son modèle Motorette datant d’avant-guerre. Les premiers quatre-temps débarquent pour leur part dès 1928, année durant laquelle Terrot s’affirme comme le plus grand constructeur français de deux-roues.

Dans les années 30, Edmond Padovani intègre les rangs de Terrot et contribue à relancer la production de 125 cm3.

Cependant le krach boursier de 1929 se fait ressentir et à compter de 1936, la flambée des prix freine la production qui se diversifie alors dans les sidecars et les voitures d’enfants.

En 1946, la production de deux-roues est de nouveau à l’ordre du jour. L’année qui suit, la première 125 voit le jour sous la dénomination type EP, nom choisi en hommage à son créateur Edmond Padovani. Cette petite moto est produite jusque dans les années 50. Toutefois, Padovani est mis à l’écart de la firme quelques temps et les modèles Terrot écopent d’une mauvaise réputation en raison d’une fabrication hâtive sur ses modèles 250cc OSSD et ses scooters. Padovani revient en 1956 mais le mal est déjà

fait. Terrot est rachetée en 1958 par la filiale Indenor de Peugeot. L’usine ferme ses portes et l’ensemble de la production s’installe à St Etienne chez Automoto avant que toute activité ne cesse définitivement en 1961.

… Histoire des scootersTERROT 3b

Avec le succès de la Vespa (Piaggio), la riposte des constructeurs françaisis se dessine timidement en 1950-51, mais Terrot est le seul qui envisage la production en très grande série d’un scooter. L’idée fondamentale est de relayer le célèbre 100, en fin de carrière, et de viser toute une clientèle qui trouve la VESPA trop chère.

1953 : apparition du VMS 2, moteur 123, presqu’entièrement identique au VMS 1 Magnat-Debon, sauf rapports de boîte et présenté couramment avec les options : baguettes, enjoliveurs, antivol Neiman, compteur, pourte-serviette dans le tablier avant, deuxième selle, repose-pieds, rétroviseur rectangulaire et surtout sous deux coloris : noir ou gris bleu.

1954 : VMS1 et 2 reçoivent 3 petits hublots sur chaque flanc AR et un petit coffret avec serrure incorporé dans le carénage avant, en option, ainsi qu’une serrure de selle pilote. De nouvelles options (poignée rigide pour le passager, pare-brise, tablier de protection…) sont au catalogue. Mais surtout, au Salon 54, remaniement profond sous l’appellation VMS3  moteur identique mais monté sur silentbloc et accouplé à une boîte 3 vitesses avec commande présélective au guidon, 2 freins de 130, pneus plus larges, roue de secours à l’AR recouverte d’un carénage avec feu et plaque d’immatriculation, nouvelle carrosserie (tablier et plancher avec tapis caoutchouc) élargis, marche-pieds pour passager, partie AR basculante, insonorisée et redessinée (ouies d’aération augmentées), réservoir 9l et bouchou sous le siège AV, béquille élargie. Coloris métallisée : gris, beige…

1955 : Dans le courant de la saison (mai), à sa sortie effective, le VMS3, lui seul devient Scooterrot, la gamme des coloris s’étend : blanc, rouge orangé, bleu pâle…

1957 : Les derniers Scooterrot sont proposés à la vente.

Articles du blog de donald.over-blog

 

 

Tags:
, ,
Aucun commentaires

Aucun commentaire (fermé")